As-salamou 3alaykoum très chers frères et soeurs

Dans la continuité de l’épisode précédent (Les vraies raisons de la Hijra), nous aborderons une seconde erreur conceptuelle : croire que la Hijra est un soulagement qui mit fin aux épreuves que les musulmans vivaient à Makkah.

En effet, la Hijra fut elle même une douloureuse épreuve. Devoir abandonner, du jour au lendemain, sa terre, sa famille, son conjoint, ses enfants, ses biens, son histoire est loin d’être chose facile. Le prophète  et les compagnons sont passés de l’épreuve des insultes, de la moquerie et des agressions physiques à l’épreuve de tout devoir abandonner pour Allah, d’une manière ou d’une autre, ils sont entrain de montrer leur servitude à leur Seigneur.

Bon visionnage

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4 commentaires

  1. Assalamou 3alaykoum wa rahmatullahi wa barakatuh ya akhi,

    Barrakallahou fik pour cette merveilleuse vidéo ma shaa Allah.

    Elle m’a touché… Chacune de ces vidéos sont pour moi une source de réflexion et une source de bonheur 🙂

    Ya Allah accorde à notre frère Sami ainsi qu’à ses proches une bellle part ici-bas et dans l’au-delà.
    Ya Allah accorde lui une place auprès de notre noble Prophète salla Allahou 3alayhi wa salam.

    Ya Allah, je Te remercie de m’avoir permis de découvrir ces vidéos et ces rappels

    Ya akhi barrakallahou fik 🙂

  2. Salem a3likoum
    On se rend compte qu’à chaque histoire personnelle, une morale différente en découlera. Mais le point commun de tous les compagnons et du Prophète (salla Lahou 3alihi wa salem) c’est ce détachement, ce déracinement qui suggère une douleur commune à tous les hégiriens l’abandon de cette terre de Mecca qu’ils ont tous aimé.

  3. Assalam aleycoum

    Je me suis marrée plusieurs fois durant cette épisode en me disant “purée la honte pour toi (moi) parce que si aujourd’hui on te demandait de tout quitter famille, maison, ville ou pays pour refaire une histoire ailleurs, tu le ferais direct et cela, sans forcement regarder l’aspect hijra.
    Je précise histoire de pas me donner des intentions nobles ou que sais-je encore pour rien. Merci pour cette épisode qui m’a balancé au visage la fille ingrate que je suis envers ma famille et mes proches lol

    Sinon plus sérieusement, concernant l’épisode, je l’ai trouvé réaliste sur la vie, sur les épreuves qui en fait n’en finissent pas. En fait je l’ai trouvé triste et subhannAllah, j’avais pas vu de Sira depuis un moment et de nouveau, le sentiment que je ressentais par le passé quand je les regardais est revenu ! C’est fou ce truc.
    Toujours ce sentiment de se sentir loin de ce qu’on voudrait être, ce sentiment de ne pas savoir comment parvenir à être à la hauteur de l’engagement que nous avons pris.
    Voila, il m’a déprimé quoi 🙁

  4. Cette vidéo incarne une force dans laquelle l’humanité peut puiser. La dimension HUMAINE & SPIRITUELLE des vécus racontés et commentés, est brillamment mise en exergue. L’émotion est palpable, l’intensité est à son apogée dans chacun des récits…nous faisant presque oublier que plus de 1400 ans (hégiriens) nous séparent de l’époque de ces Hommes.

    Pour dire vrai, je ne m’attendais pas du tout à cette tournure des événements, car je me faisais une idée totalement biaisée de la Hijra.

    Je découvre aujourd’hui derrière ce mot “HIJRA”, un état d’esprit ambitieux mais également réaliste et pragmatique. Une manière d’affronter la vie et de se tourner vers le monde qui est empreinte du désir avant tout d’Allah, et de servir Sa Cause à tout prix. Une approche qui rend compte d’un regard agrandi de l’individu qui, tout en s’approfondissant à l’intérieur, se redéploie magnifiquement à l’extérieur, pour l’intérêt commun, pour le bien de l’humanité toute entière, en mettant Allah tout au long au PREMIER plan.

    Le vécu ici d’Abou Salama et sa femme (qu’Allah les agrée), et le vécu du Prophète sallallahou 3alayhi wa sallam, me touchent au plus profond de mon coeur. Ça me permet personnellement d’oser aller au-delà des limites que je pensais être les miennes.

    «Ce n’est pas un mal d’être peiné, ce n’est pas un mal de souffrir, c’est un mal de ne pas agir selon ce qu’Allah te demande. Et ressentir la douleur, c’est sounna.»

    Cette dernière phrase m’a marquée.

    Puisse Allah nous pardonner nos manquements, faciliter notre introspection, nous rendre conscients de nous-mêmes et des autres, et plus généralement du monde qui nous entoure. Puissions-nous imiter le modèle prophétique et œuvrer main dans la main pour l’intérêt commun, en mettant Allah au centre de nos vies. Et que nos rêves d’aujourd’hui soient nos réalisations de demain inchaAllah.

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